mercredi 31 août 2016

saule

en passant à côté je me suis demandé d'où venait le bruit du vol de nombreuses mouches, dans les branches du saule... et en y regardant de plus près j'y ai trouvé beaucoup de monde...
à l'origine plusieurs colonies de pucerons noirs du saule, qui recouvrent certaines parties des branches. (les pucerons sont toujours installés en-dessous d'une branche, car il n'aiment apparemment pas le soleil... après tout peut-être aussi pour qu'ils ne s'engluent pas dans leurs exsudats :-)
ces pucerons secrètent en digérant... un miellat très sucré... qui va être apprécié de beaucoup d'insectes... les gouttelettes secrétées par les pucerons tombent en permanence sur une ou plusieurs branches situées à quelques cm en-dessous de la colonie et c'est alors là qu'a lieu une intense circulation de mouches, de fourmis, et aussi de guêpes et de frelons... tous vont et viennent fébrilement, léchant les mini-gouttes d'exsudats, et allant et venant d'une branche à l'autre, car des colonies de pucerons il y en a un certain nombre...
(c'est aussi ainsi que les abeilles font le miel de sapin en léchant les excrétions des pucerons
sur les sapins, puis en régurgitant dans la ruche un produit transformé... )




















les excrétions des pucerons tombent sur la branche en-dessous où les amateurs vont les lécher...



les excrétions tombent apparemment aussi sur les mangeurs : le frelon avait le dessus du thorax collant, probablement à force de se déplacer en-dessous des colonies de pucerons... :-)

et tout ce monde s'entend assez bien le temps du casse-croûte... car les mouches sont généralement les proies des guêpes et frelons... (ici une guêpe, dessous frelon, bien plus grand et avec un abdomen au dessin un peu différent)


aromia moschata est aussi de la partie... mais il a apparemment tendance à s'intéresser directement à la sève du saule...







et cette nuit, du renard et un peu d'autres aussi...






mardi 30 août 2016

les mêmes passent toutes les nuits... version claire et version sombre... le premier a même fait une pause WC devant l'objectif... (je m'étais demandé si la photo y serait lorsque j'ai vu une crotte sur le chemin, en relevant l'appareil :-)































































































le même appareil photo automatique fixé sur la clôture de la cour, cet après-midi... pour s'amuser... le jour de l'année (ils avaient fait plusieurs années de pose et il y avait plein de gros trous) le jour où ils passent réparer les gros nids de poule sur la route forestière... :-)
on verse du bitume dans les trous, on aplati un peu... et hop...
ici l'appareil a déclenché un peu tard et ils étaient déjà passés...

le rouleau compresseur suit...




et tout à l'heure aux alentours de 22 heures,



les deux crapauds rencontrés ce soir ont tous deux gagné l'herbe du bord du chemin et tenté de s'aplatir le plus possible, le dos cambré, ce qui leur donne un curieux aspect tout large et surtout très plat, et un peu creux au centre...

dimanche 28 août 2016

deux hérons cendrés squattent de temps en temps l'étang en compagnie des oies et des canards, mais ils sont très peureux et s'envolent dès que l'on approche... de plus ils ont une vue très perçante et vous distinguent souvent même à travers les taillis...



je suis allé dans un chemin forestier pas loin de là : une végétation un peu différente et des plantes un peu plus tardives, en raison de l'espace ombragé...
la belle et toxique belladone,























































une autre fleur pas très fréquente chez moi, la scutellaire à casque : souvent deux fleurs côte à côte...








































passée dans les espaces ensoleillés, on en trouve encore ici, la petite centaurée,




une digitale pas très pourpre,






































































galeopsis,

























morelle noire,

et morelle douce-amère,

épeire diadème... les araignées ne sont pas nombreuses, pour l'instant...


pas encore vue, cette année, micrommata virescens,








retour vers l'étang,


bidens cernua, sur les bords de l'étang,






























l'une des différentes sortes de menthe sauvage,




millepertuis des montagnes ?


























et millepertuis couché ?



























une grosse mouche syrphide qui imite la guêpe... mais pas réussi à la voir dessus où on la reconnait mieux...



























autre fleur qui persiste encore un peu grâce à l'ombre et la fraîcheur, la brunelle,


autre variété de menthe,

pas souvent rencontrée, la grande (ou petite ?) tortue,

























potentille ansérine,

et la petite menthe des champs,



ce sont apparemment deux renards, qui passent, régulièrement la nuit, l'un ayant des pattes et une queue plus sombres...