dimanche 10 octobre 2010

punaise !

il semblerait que ce soit pentatoma rufipes, une punaise des plus courantes, appelée punaise des bois ou punaise à pattes rousses...
elle se nourrit de la sève des plantes... mais ne dédaigne pas de temps en temps ... celle d'un autre insecte...



celle ci-dessous, je ne suis pas sûr que ce soit la même, ou éventuellement à un autre stade car elles ont des aspects différents lorsqu'elles grandissent...
elle a eu un comportement étonnant qu'elle n'a pas voulu bien répéter pour la photo : lorsque j'approchais mon doigt elle dépliait et pointait son long et gros rostre en avant... agression, défense, ou "çà se mange" ?
dès que j'enlevais mon doigt elle le repliait sous elle...
ainsi deux ou trois fois de suite... après elle a dû comprendre que çà m'amuse...







quelle vie de chenille !

de la nombreuse progéniture du paon du jour qui avait éclos dans une touffe d'orties du jardin....
si çà continue... il n'en restera qu'une... et même pas sûr...


en regardant de plus près l'autre jour j'ai trouvé plusieurs chenilles - de celles qui restaient encore, qui ont probablement été parasitées car elles étaient suspendues... immobiles...

par contre une série de punaises qui se trouvaient apparemment par là en a profité pour les déguster...
comme à la paille, avec leur rostre planté dedans... la chenille étant carrément attachée et suspendue au moyen du rostre...




une autre prend son casse-croûte en-bas, au niveau de la tête de la chenille...

pas sûr mais le ou la coupable du parasitisme pourrait être cette petite mouche que j'ai trouvée en plusieurs exemplaires, arpentant les feuilles de ma touffe d'orties...





l'une ou l'autre était encore intacte, mais le lendemain toutes les chenilles avaient disparu...

il est possible aussi, espérons, que certaines d'entre elles se soient chrysalidées pour se métamorphoser en papillon...


un autre possible parasiteur de chenilles ?





mardi 5 octobre 2010

dernières campanules...
et un coprin chevelu tout fondu...
le coprin chevelu se liquéfie en une sorte d'encre noire une fois cueilli, mais aussi sur pied, une fois "fané"...


il y a du chataignier par ici... mais vraiment pas de chataignes, apparemment...












automne et champignons : toutes les formes et toutes les couleurs...


saison des araignées, aussi, la reine étant l'épeire diadème...




une clavaire un peu spéciale... je ne saurais dire précisément laquelle...


lundi 4 octobre 2010

une mygale !






on peut remarquer quelques petits acariens, fixés sur l'extrémité de certaines pattes...

 famille des mygales, nos mygales de chez nous sont bien sûr des "mini-mygales", mais elles font quand même
de 10 à 20mm selon qu'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle.
j'avais probablement à faire à un mâle, d'après l'aspect, mais je ne voulais pas trop l'enquiquiner pour m'en assurer, car il aurait fallu le manipuler...




apparemment un coup de chance... de rencontrer une mygale... Atypus (probablement Atypus affinis)
puisqu'elle est la seule araignée de cette famille chez nous...

je n'en avais jamais trouvé, mais il semblerait que ce soit le mâle qui part à l'aventure en automne, pour aller chercher une femelle. celle-ci est bien plus discrète et apparemment pas facile à trouver puisqu'elle reste blottie dans un terrier tapissé de soie et creusé dans le sol...

ce sont des araignées très particulières aux chélicères énormes dirigées vers l'avant : elles sont inscrites sur la liste rouge des espèces menacées, en Allemagne...
leur rareté provient du fait qu'elles ne sont adultes et en mesure de se reproduire qu'après leur quatrième année de vie (ce qui les oblige à tenir jusque là face à tous les prédateurs qu'elles rencontrent, mais aussi face à tous les hivers et intempéries) .
après son quatrième anniversaire le mâle part à la recherche d'une femelle et meurt peu après l'accouplement... à moins qu'il ne se fasse dévorer par sa conquête...
la femelle pond ensuite ses oeufs (environ 150) mais elle, par contre... peut vivre jusqu'à neuf ans... ce qui est exceptionnel pour une araignée européenne...
il s'écoule 18 mois entre l'accouplement et le départ des jeunes dans  la nature, lors de l'abandon du terrier familial...

samedi 2 octobre 2010

pélopée

c'est la première fois que je trouve ces petites amphores faites de terre... ici sur une toile de tente entreposée dans la grange...

après quelques recherches il s'agirait d'une sorte de guêpe récemment importée et qui s'est beaucoup multipliée au point de devenir invasive : la pélopée courbée (Sceliphron curvatum).

originaire de l'Himalaya, elle aurait été introduite en Europe vers 1980...
c'est une guêpe qui a l'habitude de s'installer de préférence dans les habitations de l'humain : maisons et dépendances...

chaque petite amphore est remplie d'araignées paralysées qui vont servir de nourriture à la larve de la guêpe...

je ne sais pas si elles vont ainsi passer l'hiver car elles sont toujours fermées, sauf une qui n'a pas été achevée.
je n'ai par contre pas encore vu la guêpe...





l'image ci-dessous est empruntée à Wikipédia, pour avoir une idée de l'aspect de l'insecte (qui fait une vingtaine de mm)...
(la photo est de Fritz Geller-Grimm)









les fleurs se raréfient, mais il en restent certaines dont la présence abonde et qui servent encore beaucoup de restaurant à de petits insectes butineurs : les stellaires, la morelle noire, les étoiles du galinsoga avec leurs petits pétales-quenottes en font partie...



les rayons du soleil sont mis à profit par de nombreuses bébêtes comme ici, sur la bobine du fil de clôture...

















on fait ami-ami ?



 bon... en cas de danger il vaut mieux retourner sous couvert...







pas de chance pour cette punaise... qui s'est prise dans la toile de l'épeire diadème...